Accions

CCMRS 2020 FO Social ecology 2020/01/18/apunts/01

De teixidora

https://pad.femprocomuns.cat/p/CCMRS18012020ronde1B

COMMUNS ÇA VA MARSEILLE ?

Commons Camp 2020 -

Jour : Samedi  Horaire : 11h-12h Documentation par Violette Ravon : violette.ravon@gmail.com A retrouver: fiche manuscrite écrite par Zelda


Autres notes et remarques

  • Irlande :  en Irlande ils n’ont jamais eu de gouvernement de gauche, contexte avec une classe moyenne, économie libérale et capitalistique. Les communs sont considérés comme quelque de très politique et constituent une alternative très radicale 
  • On vit dans un contexte de crise des « mainstream politics », aussi un problème en terme d’écologie :  Les gens souffrent  mais ne regardent que les partis politiques pour régler leurs problèmes, ne voient pas d’autres alternatives 
  • Aujourd'hui, les communs, ça peut devenir qq chose de sympa et des ennemis peuvent s’en emparer. Alors que nous, nous souhaitons, que les expériences des communs (lieux intermédiaires, jardins partagés), C’EST politique, c’est pas juste un truc cool. Donc il est nécessaire d’inscrire, bien que ça arrange l’Etat de vouloir réduire l’occupation des lieux dans un urbanisme transitoire, 
  • l’Etat et les villes trouvent intéressant que les artistes occupent ces lieux, mais il faut faire attention à ce côté éphémère et transitoire, il faut faire attention à l’instrumentalisation 
  • le problème est que nous monétisons ces lieux , quand on investi un lieu abandonné on doit investir socialement et financièrement, ce qui doit être valorisé en terme monétaire, ce qui permet de pouvoir discuter 
  • On ne résiste pas vraiment à la poussée immobilière ou on ne parle pas de poltiique radicale si on dit qu’on reste dans un endroit jusqu’à ce qu’on nous vire, on peut nous voir comme des opportunistes mais il faut que ce soit qq chose de plus radical : quand tu acquiert un lieu abandonné il faut affirmer qu’on le prend et que c’est le notre, est qu’il faut défendre la valeur qu’on est en train de créer sur le lieu, il faut reconnaitre cette valeur créée => exemple de Marseille, il y un petit jardin abandonné avec bcp de violences et ce sont les habitants de proximité qui ont nettoyé ce square en un magnifique jardin partagé et ont négocié avec la ville de rénover les terrasses du jardin et surtout l’endroit pour les jeux pour enfants .. Actuellement, juste avant les municipales, les partis politiques essayent d’instrumentaliser ce projet et le peu qu’ils ont fait pour s’approprier cette initiative => qq chose de radical peut devenir qq chose de conservateur
  • en France, on dit aux asso qu’ils ont un droit d’usage, mais en fait après la maitrise d’ouvrage et la maitrise d’oeuvre (les archi et les politiques) prennent le pas sur le droit d’usage qui tombe dans l’oubli. C’est pourquoi maintenant les asso veulent faire reconnaitre un nouveau droit écrit sur l’usage => il faut s'inspirer du modèle italien qui ont fait du droit d'usage un droit constitutionnel
  • Comment rester dans une position radicale sur le long terme ? à certain moment, le projet en Irlande peut devenir un problème pour le gouvernement, et alors le soutien populaire va se radicaliser en soutenant le lieu. En Irlande il n’y a pas la culture de la manifestation alors comment engager les citoyens pour qu’ils soutiennent ce lieu ? Il faut tisser la communauté petit à petit, on peut par exemple créer un arbre à palabres dans l’espace public, pour rassembler les gens pour convaincre les gens, il faut leur montrer comment ces lieux peuvent répondre à leurs besoins immédiats 
  • Pour garder l’esprit radical : il faut faire attention à notre processus démocratique, il faut faire tourner les rôles, donc se former les uns les autres si les gens restent trop longtemps, ils deviennent des experts ce qui leur confère un pouvoir dans le groupe donc il faut sans arrêt remettre en cause ça. En Ireland c’est impossible de devenir institutionnalisé car le gouvernement ne soutient pas ça. 
  • Looshborough junction farm : l’idée est d’acheter le lieu (ici à Londres), un lieu à l’abandon avec trafic de drogue, délaissé par les pouvoirs publics, c’est devenu une ferme bio, la mairie a fait confiance et a permis son développement, ce projet est vraiment devenu une résistance face au dvpt commercial 
  • Revival cultural heritage in Athens : convaiquent les propriétaires de bâtiments vides de les mettre à disposition
  • il faut penser de manière holistique et globale pour englober tous les objectifs du local au global.  Donc il faut commencer au niveau local, recréer des communautés, qui retrouvent du pouvoir par le local, et montent en puissance
  • Il faut changer le format dans lequel les personnes s’intéressent à la politique, il faut repenser le cadre, ils faut qu’ils comprennent qu’ils sont une partie de la solution; il faut que les gens prennent conscience de leur force et de leur pouvoir en tant que citoyen, il faut qu’ils comprennent que chacun a sa place, plutôt que de créer un agenda politique il faut avoir plein d’actions qui concernent plein de gens 
  • Définir des outils juridiques pour obtenir des droits à l'usage
  • Fait écho à ce qui se passe à Marseille : avec les élections municipales, à Marseille près de 30 ans de domination d’un seul parti politique, mais là depuis plusieurs mois il y a eu des personnes issus de partis politiques de gauche qui se sont associés pour créer le « printemps marseillais », c’est un mouvement. Rassemble le PS, PC, LFI, écolos et des habitants (30%)